Depuis les débuts de mon entrée à l'école, j'ai développé une véritable appétence pour les langues. En primaire, mon enseignante m'a familiarisée avec l'allemand au travers de son histoire ; j'ai tout naturellement continué de l'étudier au collège. L'anglais a suivi de près, langue obligatoire dans les collèges et lycées de France. J'ai eu la chance de profiter de cours de latin et de grec au collège, qui nous étaient présentés au travers de la mythologie. Au lycée, j'ai pu choisir une troisième langue, l'espagnol, et ces trois langues ont été mes meilleures résultats au BAC. Enfin, j'ai entamé un double cursus universitaires de linguistique (SDL) et de langues (LLCER). La faculté de langue abordait la culture scandinave, et j'ai choisi le norvégien comme langue de spécialité (j'avais commencé à l'apprendre en autodidacte). Toutes ces expériences m'ont apporté une certaine vision de l'apprentissage des langues étrangères à des âges différents et avec des méthodes distinctes. Je travaille désormais en tant qu'auxiliaire de langue française en Espagne, à Santander.

L'approche neurolinguistique m'a apporté une vision nouvelle de l'enseignement, jamais rencontré par ailleurs. Elle s'adapte au niveau et au but final de chaque apprenant. L'oral y est particulièrement mis en avant, afin que les apprenants n'hésitent plus à prendre la parole et qu'ils se familiarisent plus rapidement avec la langue cible. Le contenu d'enseignement apporte de la motivation, en traitant de phénomènes actuels et en accompagnant l'apprenant dans la création d'une réflexion sur le thème.

Ma formation en linguistique m'a permis d'acquérir un haut niveau de technicité dans ma propre langue, le français. D'un autre côté, lors de mes études de norvégien, j'ai pris la place de l'apprenant avec cette langue nouvelle et peu familière. J'ai réussi à prendre du recul sur mon apprentissage des langue à mesure que je décortiquais la lagues, ce qui m'aide désormais à comprendre l'apprenant.